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La jeune première

de Jean-Pierre Dopagne, Edition Lansman

Création 2010

 

Avec Gaëlle Jacqueline, Alice Dehays, Laure-Manuele Etancelin

Mise en scène : Marie Dehays

Mise en lumière : Gilles Camuset

 

Dans le texte de Dopagne, tel un fil rouge, le mythe d’Antigone ponctue le récit de Marie, une héroïne pourtant bien ancrée dans le réel, dans cet aujourd’hui urbain gris et laid qui impose sa loi, son ordre social. Même dans l’école. Surtout à l’école.

Antigone, sans cesse, vient hanter Marie, jeune prof en charge de lycéens en rupture avec l’école, pour qu’elle arrive à exprimer autant pour elle que pour eux un NON comme un cri qui délie... est-ce à cause de ce père, dont elle a suivi le chemin et porté les blessures ?placé de force sous les feux des

projecteurs comme au théâtre Marie cherche une résilience et la force d’être elle-même entre passé, présent et avenir.

 

Dans une mise en scène sobre, entre ombres et lumière, trois comédiennes interprètentles différentes facettes de Marie entre vie privée, vie publique, dedans et dehors.

Le texte conçu comme un récit à plusieurs niveaux de lecture s’organise autour de flash-back, de non-dits, peu de dialogues dans une écriture très cinématographique.

Les éléments de la scénographie: panneaux verticaux pouvant ouvrir et fermer l’espace, devenir écran ou théâtre d’ombres permettant un jeu de « cache-cache », chaises comme lieux d’attente, de repli ou de jeu, permettent aux trois comédiennes d’installer en toute liberté les lieux du récit, concrets ou imaginés.

L’univers musical tiré de l'oeuvre d’Angélique Ionatos s’est imposé comme un élément important de la mise en scène et aide à construire une dramaturgie toute en émotion et poésie, une correspondance étonnante avec Antigone.

 

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